Sécurité des soins

La sécurité des soins est une priorité pour nous tous. L’Hôpital du Valais compte 5’400 collaboratrices et collaborateurs qui prennent en charge plus de 40’700 patients hospitalisés et quelque 462’000 visites ambulatoires chaque année. Nous avons développé de nombreuses initiatives visant à sécuriser cette activité intense et complexe: avec votre aide nous pouvons faire encore mieux. 

Vous trouverez des conseils sur différentes manières d’améliorer encore la sécurité des soins reçus par vous-même, votre enfant ou votre proche. 

Votre sécurité à l'hôpital

  • La communication

    «Meilleure sera la communication entre nous, meilleure sera votre sécurité pendant votre séjour.» 

    N’hésitez pas à poser des questions sur votre prise en charge tout au long de votre séjour: il n’y a pas de question bête.

    Au moment de votre arrivée dans l’unité de soins, demandez les noms du médecin et du soignant qui seront vos référents. 

    Si vous recevez des informations contradictoires pendant votre séjour, exigez des précisions. 

    Si elles sont insuffisantes, demandez à parler à votre médecin référent ou au soignant qui s’occupe de vous. Si vous ne comprenez pas bien la langue dans laquelle nous vous parlons, n’hésitez pas à le dire et nous ferons notre possible pour trouver un interprète.

    Si vous avez un doute ou une inquiétude en lien avec votre traitement ou si vous ressentez des symptômes nouveaux (par exemple une douleur ou une peine à respirer), n’attendez pas le lendemain: dites-le tout de suite. 

  • Vos médicaments

    «Les erreurs médicamenteuses sont un problème bien connu dans tous les hôpitaux. Vous pouvez contribuer à la diminution du risque de leur apparition.» 

    Lors de votre hospitalisation, amenez tous les médicaments que vous prenez, qu’ils aient été prescrits par votre/vos médecin/s ou non (antidouleurs, vitamines, produits naturels, etc.). Présentez votre liste de médicaments habituels* si vous en possédez une et parlez également de vos allergies et des médicaments que vous ne supportez pas.

    Votre traitement habituel peut être modifié durant votre séjour.

    Si vous remarquez un changement qui ne vous a pas été annoncé, demandez des explications.

    Ne prenez aucun autre médicament que ceux qui vous sont administrés à l’hôpital (y compris un médicament sans ordonnance ou de la médecine douce (produits à base de plante, homéopathie, oligoéléments etc.) sans nous en informer.

    Demandez des explications concernant vos traitements ainsi qu’une liste des médicaments que vous devez prendre après votre sortie de l’hôpital. Apportez cette liste à votre pharmacien et à votre médecin.

  • Votre identification

    «Notre hôpital accueille un grand nombre de patients. Les médecins et les soignants portent une attention particulière au risque d’erreur d’identité, que ce soit pour des objets personnels, des examens diagnostiques ou des traitements prescrits.» 

    Si nous nous adressons à vous en n’utilisant pas votre nom ou de façon peu précise, corrigez tout de suite et annoncez clairement votre nom, prénom et date de naissance.

    Si vous doutez que le soin ou le traitement en cours de préparation vous soit réellement destiné, parlez-en immédiatement avec le soignant ou le médecin. 

  • Votre opération

    «Afin d’améliorer votre sécurité lors d’une opération, des vérifications systématiques sont volontairement répétées (principe du double contrôle). C’est pourquoi, le jour de votre opération, vous aurez à répondre plusieurs fois à la même question.»

    Posez au médecin et au soignant toutes vos questions, et ceci jusqu’à ce que tout soit clair pour vous.

    Si le site opératoire est marqué au moyen d’un feutre sur votre peau, vérifiez, vous aussi, que le marquage est au bon endroit. Si vous avez un doute, dites-le tout de suite.

    Les soins de plaie et la réfection des pansements sont faits uniquement par les soignants ou les médecins. Informez-les rapidement si vous constatez l’apparition de douleurs, d’une rougeur, d’un écoulement ou d’un décollement de votre pansement.

    Après votre sortie de l’hôpital, il est possible qu’une infirmière vous téléphone pour s’enquérir d’une éventuelle complication infectieuse. En répondant à ses questions, vous participez au processus d’amélioration de la qualité des soins. 

  • Implication des proches

     «Vos proches, qui vous connaissent mieux que les médecins et les soignants, peuvent eux aussi contribuer à améliorer votre sécurité. Leur présence peut vous apporter un soutien précieux dans des situations éprouvantes.» 

    Vous pouvez demander à un proche d’être présent lorsque vous recevez des explications: deux paires d’oreilles valent souvent mieux qu’une !

    Vous pouvez choisir comme représentant thérapeutique un proche qui connaît vos valeurs, votre philosophie de vie et vos attentes. Ainsi, si votre état de santé ne devait plus vous permettre de communiquer de manière optimale, il pourra aider les médecins à choisir le type de traitement qui vous convient le mieux.

    Encouragez vos proches à s’adresser tout de suite aux soignants ou aux médecins s’ils remarquent que vous allez moins bien. 

  • En cas d’erreur

    «Malgré toutes les précautions que nous prenons et malgré votre implication active, il se peut que votre prise en charge ne se déroule pas comme prévu.»

    Si vous avez l’impression qu’une erreur s’est produite, dites-le immédiatement au médecin ou au soignant.

    Si vous avez été victime d’une erreur, demandez au médecin une explication détaillée sur ce qui s’est passé, sur les conséquences possibles et sur ce qui peut être fait pour les atténuer.

    Vous pouvez aussi vous adresser à l’Espace d’écoute de l’Hôpital du Valais*. Vous y rencontrerez des personnes qui ne font pas partie des équipes vous ayant pris en charge et qui vous offriront de vous exprimer librement. Elles s’efforceront de répondre à vos questions et à vos attentes en rapport avec votre situation.  

    Des organismes externes sont également à votre disposition. Il s’agit notamment des associations de défense des patients, telle l’Association de défense des patients hospitalisés en Valais (ADPVal;  www.adpval.ch) ou l’Organisation suisse des patients (OSP; www.spo.ch).