Dr Nicolas Lutz, chirurgien pédiatre

Neuchâtelois d’origine, chirurgien pédiatre à l’Hôpital de l’enfance du Centre hospitalier universitaire vaudois (CHUV), le Dr Nicolas Lutz a développé très tôt des liens avec le Valais, où il travaille aujourd’hui à raison d’un mi-temps au sein du Service de chirurgie pédiatrie de l’Hôpital du Valais, à Sion. «J’ai appris à skier aux Collons», explique-t-il. «Ma mère est aujourd’hui installée à Zermatt. Mon père, basé à Crans, découvre le Valais via ses bisses. J’ai aussi accom- pli mon service militaire à Savatan.» Pas encore le Valais, mais suffisamment proche et montagneux pour que les liens avec le Vieux-Pays perdurent et se renforcent. Féru de montagne, le Dr Lutz a ainsi parcouru les cimes valaisannes en compagnie du guide hérensard Candide Pralong.

Si le Dr Nicolas Lutz a rejoint l’Hôpital du Valais en sep- tembre 2012, ce n’est pourtant pas uniquement en raison de cet environnement naturel séduisant. Après un par- cours de chirurgien pédiatre général, il développe rapide- ment un intérêt pour la traumatologie. «Au cours de notre formation, nous devons aborder ce domaine et l’aspect manuel de la traumatologie m’a intéressé. Sans oublier l’approche plus large de compréhension des accidents et de prévention qui m’a interpellé. Comment diminuer les brûlures? Les traumatismes crâniens? Toutes ces ques- tion m’ont intéressé.»

Pour se perfectionner dans son domaine de prédilection, le Dr Lutz passe alors deux ans à Philadelphie, au début des années 2000 «dans un des deux plus grands hôpitaux de chirurgie pédiatrique des États-Unis». À son retour, il prend la responsabilité des urgences et de la traumatologie de l’enfant du CHUV. En 2012, il rejoint l’Hôpital du Valais après la mise au concours d’un poste de chirurgien pédiatre au Centre Hospitalier du Valais Romand (CHVR), à Sion. «Il y avait un intérêt clinique à amener ici mes connaissances en traumatologie tout en renforçant l’équipe en place.»

«Je suis arrivé un premier septembre et mes premières im- pressions ont été excellentes», se souvient le Dr Lutz. «J’ai découvert un hôpital à taille humaine où tout le monde est très disponible. Mais aussi un hôpital qui “tourne” et qui peut absorber un nombre important de pathologies, avec une activité très importante pour sa taille. Pour la chirurgie, qui reste un compagnonnage, c’est aussi un avantage. On est vite dans le bain et on pratique beaucoup.»

«Satisfait et heureux» de travailler à l’Hôpital du Valais, le Dr Nicolas Lutz a également découvert des patients par fois indisciplinés dans leur suivi de traitement, mais sympathiques. «Il y a une forme de gentillesse, de politesse. Les enfants se tiennent bien en consultation. Le Valais est encore un canton où, dans le domaine de la médecine, la relation de confiance prime sur le reste. Tout cela rend le travail très agréable.»