La détermination de la concentration du cortisol salivaire à minuit, au nadir de sa variation nycthémérale, permet de diagnostiquer aisément un syndrome de Cushing (sécrétion excessive de cortisol).
Le cortisol salivaire reflète fidèlement la fraction libre de l’hormone sanguine, et n’est donc pas influencé par des variations physiopathologiques des protéines vectrices (grossesse, alcoolisme, maladies hépatiques, etc.). La récolte est en outre plus aisée que celle d’urines de 24 heures et peut être effectuée à domicile.
Les valeurs de référence du cortisol salivaire à minuit ont été déterminées récemment à l’ICHV sur un collectif de 166 patients sans pathologie endocrinienne et correspondent au 97.5ème percentile de cette population :
- cortisol salivaire à minuit : < 17.3 nmol/L